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Outil créé en 2011 par le géant Google, Google Flights s’est petit à petit imposé comme un indispensable pour réserver les vols aux meilleurs prix. C’est même personnellement mon outil numéro 1 et celui que je recommande toujours. Pourquoi vous devriez également l’utiliser ? Quelles sont les fonctionnalités de Google Flights ? Prenez place, attachez vos ceintures, c’est ce que nous allons découvrir dans cet article tutoriel.
Pour mieux comprendre l’article et retrouver facilement les sections qui vous intéressent, n’hésitez pas à naviguer avec ce sommaire :
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Google Flights est un moteur de recherche de vols. Un outil extrêmement puissant et d’une facilité confondante d’utilisation. Si vous vous rendez sur la page d’accueil, que vous renseignez vos dates prévisionnelles de voyage et une zone approximative (Europe, France, Monde entier, etc.) dans la barre de recherche, vous avez une visualisation ultra précise des destinations potentielles en cinq secondes.
Prenons un exemple concret. Nous sommes aujourd’hui le 16 janvier 2024, lorsque j’écris cet article. Vous êtes une voyageuse solo toulousaine qui a envie et surtout besoin de se déconnecter six jours au soleil. Vos dates de congés ne peuvent pas bouger : vous avez pour contrainte de devoir partir obligatoirement le dimanche 2 février et de devoir rentrer le samedi 8 février. Par défaut et par manque d’idées, vous rentrer« Europe » comme destination approximative.
À la suite de ces premières informations, observez ce qu’il sort.
Contrairement à Skyscanner, autre outil très efficace, Google Flights utilise un plan de carte (Merci Google !), ce qui permet d’avoir une vision claire des prix et de la localisation des destinations. C’est un comparateur visuel et un gain de temps énorme.
En cinq secondes, vous avez une visualisation et une idée précise des destinations possibles, sur laquelle vous pouvez zoomer et dézoomer à votre guise. Mais ce n’est pas encore suffisant, il y a toujours trop de choix.
L’autre avantage de Google Flights, c’est que vous pouvez personnaliser votre recherche au maximum à l’aide des différents filtres situés en bleu sur la gauche de l’écran.
Il est possible de filtrer par prix, avec ou sans escale, par durée de vol, par horaire de départ, voire par compagnies aériennes. Admettons que notre voyageuse ne veuille pas débourser plus de 150 euros aller-retour, ni faire plus de 4 heures de vol, qu’elle préfère sans escale, un billet en classe économique et qu’elle s’en fiche de la compagnie ou de l’horaire de son vol. Un profil somme toute assez classique.
Alors, que nous propose l’outil ?
La recherche se resserre. Notre voyageuse solitaire sait qu’elle peut partir à Londres, Milan, Porto, Lisbonne, Alger ou Marrakech. Il est important de remarquer que l’outil est intelligent : il sait que la recherche initiale centrait l’Europe, mais il s’est quand même permis de proposer deux destinations africaines. Une intuition pertinente. Temps de recherche de la destination idéale : 2 minutes.
Mieux encore, Google Flights est un outil en constante évolution, il apprend à vous connaitre et vous propose ainsi des offres personnalisées (en un sens) aux prix les plus bas selon votre lieu de départ.
Voyez par vous-même, je me trouve sur la page d’accueil du site. Je n’ai encore rien renseigné. Pourtant, Google sait que mon aéroport par défaut est celui de Toulouse Blagnac, sans doute à cause des différents cookies laissés sur Google sur mes habitudes de vol. Les données collectées par Google sont évidemment utilisées à des fins commerciales et des recommandations ciblées. Personne n’est dupe. En revanche, ces recommandations peuvent s’avérer utiles.
Sur cette photo, je vois en coup d’œil que je peux partir pour Lisbonne pour 31 euros aller-retour entre le 2 et le 8 février, ou bien me rendre à Rome par exemple, pour 32 euros, entre le 26 janvier et le 3 février.
Google Flights est idéal pour dénicher des pépites et des bons plans quasiment au dernier moment. L’outil vous aiguille dans le choix de votre destination en vous proposant les meilleures options possibles si vos dates sont flexibles ET si elles ne le sont pas.
Vous connaissez déjà votre destination et le temps que vous comptez partir, mais vous recherchez les meilleurs dates ? Consultez le calendrier en appuyant sur le gros bouton bleu « Rechercher ».
Prenons un exemple pour un séjour à Madrid depuis Toulouse. Regardez les dates les moins chères pour chaque mois. Impossible de les louper, elles seront écrites en vert.
Deux éléments importants. Dans un premier temps, pour ne pas fausser les calculs, n’oubliez pas de renseigner le nombre de jours de voyage en bas de la fenêtre. Ensuite, comment lire ce calendrier ? Par exemple, pour bénéficier de l’aller-retour à 57 euros, il faut qu’il y ait cinq jours d’écart en deux dates vertes. Sur février ou mars, vous l’avez ? Bingo, c’est entre le 8 et le 13 mars. Ce sont les dates idéales exacts pour ce séjour à Madrid.
Une fois que l’on a tout renseigné et effectué la recherche, Google Flights vous suggère une liste de vols. Prenons cette fois-ci en exemple un Toulouse-Londres, le vendredi 28 février, en aller simple.
J’ai pris volontairement un exemple un peu complexe, pour expliquer tous les cas de figure. Ce que j’aime tout particulièrement sur cet outil, c’est qu’il fait remonter les meilleurs vols entête de page. Toutefois, « meilleurs vols » pour Google ne signifie pas forcément vols idéaux dans la réalité.
Dans les faits, souvent les principales options sont celles sur lesquels vous opterez. Pourquoi ?Parce que la rubrique « autres vols » concernent les vols les moins populaires pour cette destination à ce jour précis et les vols que vous êtes le moins susceptible de prendre.
Les motifs habituels :
· Durée trop longue, celui du milieu affiche une durée de vol de …23h5 mn.
· Une escale ou plus, ce qui rajoute du temps de trajet. Sans que le prix baisse nécessairement
· Une correspondance autonome, c’est-à-dire soit un changement d’aéroport à vos frais, soit que vous deviez récupérer puis réenregistrer vos bagages pendant vos escales, à vos frais également.
En remontant la page de bas en haut, on voit un encadré « Partez pour le 1 mars pour 31 euros ». L’outil met ainsi en avant que le jour d’après, le billet le moins est à 31euros. Un tarif bien moins élevé que les 51 euros minimum du 28 février. L’importance parfois de se montrer flexible, si l’on peut, et d’explorer toutes les options.
Puis, on trouve un indicateur qui affirme que les prix sont dans les tarifs habituels. Un indicateur qui rassure. Pour le coup, les indicateurs de Skyscanner sont plus visuels et plus efficaces.
Voilà ce qui s’affiche lorsque l’on clique dessus. L’outil a évolué en 2024 pour offrir de nouvelles fonctionnalités, et cette MAJ a donné un bon coup de fouet à cet onglet. Pour autant, je préfère toujours Skyscanner sur ce point, c’est plus direct et ça ne passe pas par des graphiques assez imprécis. Ici, l’indicateur avec les couleurs vert-jaune-rouge suffit pour se faire une idée.
Il y a ensuite la proposition du voyage en train. Ce type d’alternatives n’était pas proposé avant 2025. C’est une évolution de l’outil. Pour le coup, cette alternative ne sera sans doute pas privilégiée, car trop longue et trop coûteuse, mais dans d’autres situations, c’est à réfléchir. L’avion n’est pas toujours la solution la plus pratique et la plus économique.
Enfin, ce qui nous intéresse le plus. Parmi les 4 « meilleurs vols », vers lequel se diriger ?
Instinctivement, on a envie de ne pas réfléchir et de partir sur le premier : le vol Ryanair, il est de loin le moins cher et il est sans escale. En plus il ferait arriver le plus tôt à la destination. Bon choix ? Pas forcément. Attention à l’aéroport de la destination. À Londres, les compagnies low-cost comme Ryanair sont reléguées à l’aéroport le plus loin de la ville, Londres Stansted (STN), à près d’une heure du centre-ville. Le vol est certes moins cher que les autres, mais la connexion aéroport-ville est plus longue et risque de revenir à peu près au même.
Dans ce cas précis, je pense que j’aurais opté pour le vol de 16h50, à destination de Londres Heathrow (LHR),qui est seulement à trente minutes du centre. Bien sûr, tout dépendra de l’adresse du logement, mais vérifier par deux fois l’aéroport de la destination dans les grandes métropoles est super important.
Google Flights fonctionne pour moi dans les deux sens : il peut me proposer des destinations auxquelles je n’aurais pas forcément pensé, mais aussi me décider sur des dates précises. Au fur et à mesure de mes voyages, il est devenu un indispensable.
Pour autant, Google Flights m’est surtout utile lors de mes voyages avec plusieurs destinations. C’est là que l’outil possède à mes yeux le maximum de valeur ajoutée.
En mai 2023, je voulais partir en Norvège, Suède, Finlande et en Estonie sur des dates précises de départ et de retour. Pour éviter les vols inutiles, je voulais savoir quel était l’ordre idéal. En cinq minutes montre en main, j’ai compris que c’était beaucoup moins cher de faire Toulouse – Tallinn – Helsinki –Stockholm – Oslo – Toulouse que l’inverse. Je gagnais je crois facilement 200euros au total rien que de billets d’avion, avec des vols en plus à des horaires beaucoup plus adaptés (fin de matinée ou en début d’après-midi) sans perdre totalement une journée dans les transports.
Google Flights est un comparateur de vols capable de nombreuses prouesses, mais il est impossible de réserver directement votre billet d’avion sur cet outil Google. Ce n’est pas une agence de voyage en ligne. Il renvoie vers des dizaines plateformes tierces comme Booking, lastminute.com ou Expedia. Je ne les recommanderais pas forcément, même s’ils semblent parfois afficher des prix moins chers. Pour moi, il est toujours plus sûr de réserver sur le site de la compagnie aérienne. Vous l’avez affiché en haut de page et vous retrouverez le prix vu précédemment sur l’icône « Continuer » en fond bleu sur écriture blanche.
Si l’on reprend notre vol Toulouse– Londres, on remarque que le prix est affiché à 77 euros comme prévu sur le site de la compagnie aérienne, mais de 72 euros sur Booking ou de 74 euros sur eDreams. Toutes ces plateformes sont sûres, vous ne vous ferez pas arnaquer. En revanche, en cas de problèmes lié à votre vol, ça vous fera un intermédiaire supplémentaire avec qui vous entretenir. Intermédiaire qui bien souvent ne pourra rien faire pour vous, hormis vous dire de contacter directement la compagnie aérienne. Si vous n’êtes pas passé par eux, ils pourraient avoir plus de mal à vous trouver et à vous communiquer les bonnes informations. N’essayez pas de gratter 4 ou 5 euros, ça n’en vaut pas la peine.
En plus, les compagnies aériennes ont parfois des programmes de fidélité et des avantages. Réserver sur une autre plateforme vous empêcherait d’y bénéficier.
N'oubliez pas de bien vérifier la politique des bagages de la compagnie (volume, nombre, prix, etc.). Les règles ne sont pas les mêmes d’une compagnie aérienne à une autre.
L’utilisation de Google Flights n’exclut pas une planification du voyage en amont des recherches sur l’outil .Je recommande ce moteur de recherche pour stimuler sa créativité ou pour être aiguillé sur un ordre de destinations, mais je prends toujours du temps avant pour réfléchir à mon voyage et après pour vérifier que ce que j’ai trouvé s’insère bien dans mon planning ou dans ma logistique globale.
Ce n’est qu’un outil, avec ses qualités et ses défauts. Google Flights ne remplace pas l’humain. D’ailleurs, n’oubliez pas que certaines compagnies aériennes, comme Southwest Airlines par exemple, n’apparaissent tout simplement pas sur les moteurs de recherche de Google Flights.
Je sais qu’il peut être tentant d’essayer toutes les fonctionnalités de Google, de regarder les autres grandes catégories (les activités, les hôtels, les locations de vacances, etc.). En effet, Google Flights s’intègre avec d’autres services Google comme Maps et Hotels afin de créer un écosystème complet pour planifier l'entierreeté de votre voyage. Néanmoins, chaque chose en son temps. Commencez par l’outil de réservation de vols, avant de penser à la suite. Tout mélanger est le meilleur moyen de perdre le fil et de se tromper dans ses réservations.
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